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Arthur demeurait fixe, entouré du calme pesant du théâtre délaissé. Les moyens, qui très peu de temps plus tôt vibraient encore marqué par une force indécelable, s’étaient figés. Le violon, suspendu dans l’air, ne résonnait plus. Le piano, avec lequel les touches semblaient s’animer seules, restait désormais muet. Seule la partition posée sur le pupitre témoignait encore de la mélodie inachevée. Il savait que la voyance immédiate enseignait que certains lieux accumulaient des rémanences du passé, des instants qui continuaient de se répéter, figés dans une accrocheur temporelle. Ce théâtre en était une inspiration prenant. Il n’était pas uniquement abandonné, il semblait arrêter un fragment d’histoire qui n’avait jamais existé achevé. La poussière soulevée par le dernier mouvement de l’air retombait légèrement sur les sièges vides. Arthur s’approcha du pupitre et parcourut encore une fois la partition des yeux. Les annotations, si familières, prenaient une nouvelle signification incessamment qu’il connaissait un pont entre la entente et les fresques murales. Elles n’étaient pas qu’une coulant mélodie oubliée. Elles étaient une interprétation, une information transformé en son. Il savait que la voyance immédiate par téléphone expliquait que quelques guidances, quelques voyances, se manifestaient par-dessous des formes que l’esprit social avait nocives à interpréter. Ici, les murs, les instruments et la partition s’entremêlaient dans une langue que seule l’oreille pouvait voir. Il reporta son soin sur les fresques. Quelque chose lui avait échappé. Il observa les voyance immediate sur voyance Olivier portraits des musiciens représentés et remarqua qu’un d’eux, le violoniste, semblait arrêter une variable propre de la scène. Ses yeux ne regardaient ni son instrument ni la salle. Ils étaient tournés pour avoir un espace vide, tout de suite amenées à l’autel où trônait le pupitre. La voyance immédiate fiable enseignait que assez souvent, les arcanes les plus évidents étaient ceux que l’on ignorait en primitif. Cette peinture montrait par contre l’élément manquant à l’équation. Arthur recula doucement, analysant l’alignement des obscurités projetées par les rares rais de vie explorant le extrémité fissuré. Puis il s'aperçut. Ce théâtre n’avait jamais s'étant rencontré simple. Il attendait, en suspens dans les siècles, qu’un dernier camaraderie soit joué, qu’une dernière inspiration soit entendue. Seule la grande version pouvait prendre l’adresse de sa frisette temporelle. Il sentit un frisson infliger son dos. Il ne lui restait plus qu’à imaginer les articles. L’orchestre figé du passé attendait que une personne achève sa partition inachevée.
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